

En Ville de la série de Sans Tracas ,Photo imprimée sur plaquette,100 x 150 cm, 2014



Sans Titre de la Série de 5 light box, 2015, dimensions variables, Stylo encre,Feutre sur calque, Impression









En Ville de la série de Sans Tracas, Encre sur Papier , 18x 30 cm, 2015

https://vimeo.com/149509409
Il n’est pas facile ou « sans tracas » de parler de Téhéran, il n’y a pas non plus de fin. Il y a le caché et l’évident, la cause et le remède : tout est entrelacé. Dans le labyrinthe de cette ville et dans la répétition de ses cycles, la vie est turbulente et transitoire. Les dessins en noir et blanc sont les cycles de la vie. Banque, hôpital, gare, théâtre : ce sont tous des pixels du paysage de la ville. Vide et dépourvu de couleur et en même temps réel. Les noirs et les blancs sont des fragments de la ville, de ce qui est rappelé et de ce qui est permanent, de ce qui, en l’absence de couleur et de son, semble immobile. Silence et immobilité de ce qui est irréel et délirant.
En dessinant la ville, j’ai tenté de réussir à en parler. J’ai cherché un remède et j’ai découvert que les couleurs doivent être redonnées à la ville et que, dans le royaume de la monotonie, les taches de couleur les plus minuscules doivent être chéries.
Dans la maison les noirs et les blancs sont présents, mais ils évoluent autour d’un « petit baiser », ils rappellent que ni le noir ni le blanc n’existent dans la nature. C’est un indice du fait que quand vous regardez correctement, les couleurs reviennent et sont suivies par le désir, l’espoir et les rêves. Dans chaque coin je cherche des baisers colorés, des sirènes et le bleu de la mer. Je crois en la continuité des rêves et des désirs.